Avis d’un médecin

Le chien – animal de compagnie et âme sœur.

Actuellement, notre fidèle compagnon devient aussi un entraîneur personnel.

L’homme et le chien forment une équipe bien rodée depuis des milliers d’années. Ce lien symbiotique a survécu à toutes les époques et à toutes les tendances, en tant que chien de chasse, gardien de troupeaux et plus récemment aussi une fonction reconnue de « thérapeute », sauveteur et chien policier. Le chien est ami, souvent âme sœur, un compagnon et un protecteur. Avec ses perceptions sensorielles différenciées, il compense nos lacunes et assume de manière fiable le rôle qui lui est attribué. Malgré toutes les critiques concernant l’élevage de races innombrables, il y a eu au cours de l’espèce humaine des moments forts visant à développer de véritables partenariats en respectant la nature du chien.

Aujourd’hui, le chien est un membre permanent de la société et il permet aux citadins en particulier de vivre de façon plus authentique. Mais tout bénéfice implique nécessairement pour le propriétaire la responsabilité de garantir au chien une existence adaptée à son espèce. En plus d’une alimentation correcte, un programme d’exercices intensifs fait partie de la vie quotidienne - pour le bien de l‘homme et de l‘animal. Selon les caractéristiques de la race, la « sortie » quotidienne nécessite quelques kilomètres à des rythmes différenciés; les loups, ancêtres de tous les chiens, chassent souvent pendant des jours, parcourent de longues distances et poursuivent leurs victimes en les stressant jusqu’à épuisement. Un tel « esprit d’équipe » arrive même à tuer des bisons géants. Le futur chien de famille doit donc être choisi avec soin, adapté aux besoins et aux possibilités et une attention particulière doit être portée à la convivialité avec les enfants, à l‘équilibre nerveux et aux caractéristiques spécifiques de la race.

Les chiens de sauvetage en particulier, les chiens policiers et les chiens thérapeutes doivent absolument satisfaire leur besoin de mouvements afin de stabiliser leur système nerveux sensible, mais aussi parfaitement équilibré, leurs perceptions sensorielles étant extrêmement sollicitées. L‘effort pratiquement constant exigé par l’épaule du propriétaire du chien comporte des risques: dans la pratique quotidienne du chirurgien orthopédiste, il y a toujours des cas de maladies de l’appareil locomoteur qui, si on les analyse avec soin, s’expliquent principalement par une surcharge dûe à un contrôle insuffisant de la tenue en laisse du compagnon à quatre pattes. L’articulation de l’épaule est un complexe subtil et différencié. Elle n’apprécie pas les tenues unilatérales, comme c’est le cas lors de longues promenades avec un chien. Dans son cabinet le professeur Frank Duesberg, spécialiste en orthopédie et en médecine physique de réadaptation à Solingen (Allemagne), constate de nombreux problèmes graves au niveau des épaules et de la colonne vertébrale; et ils ne sont pas seulement dûs à la tension unilatérale classique au travail, à des loisirs ou à des accidents, mais aussi à des années de contraintes de traction avec les chiens en laisse et le peu de connaissances ou de formation de leurs maîtres.

Outre les duos inappropriés chien/propriétaire, comme une femme de 50 kg avec un dogue allemand ou un Rhodesian Ridgeback, il y a naturellement la situation quotidienne d‘une personne qui, épuisée par le travail, va sortir son chien « exité » par une journée entière sans mouvement en appartement ou dans un chenil. Comme la « libre circulation » pour les chiens dans les grandes villes est très limitée, mais que leur surplus d’énergie doit bien aller quelque part, ils se déplacent ici et là; leur rythme s’accélère, ils s’arrêtent brusquement pour « renifler » les informations du dernier venu... Le maître ou la maîtresse les suivent de plein gré, eux-mêmes dans leur propre univers, sans penser aux conseils professionnels qu’ils ont pu recevoir ...

Depuis quelque temps, certains proprétaires de chien porte une ceinture autour de la taille afin de garder les mains libres : pour faire du vélo, téléphoner, pousser le landau, faire des courses, etc. Il est peut-être intéressant de mentionner ici qu’à l’origine, cette ceinture a été développée pour la course à pied avec les chiens, là où une ceinture ventrale peut se justifier (l’idée en elle-même était bonne). Cette ceinture est certes pratique, mais dangereuse pour la santé: secousses ou poussées continues sur une seule partie de la colonne vertébrale peut l’endommager considérablement. En outre, le système rénal est peu protégé par ces secousses et est donc soumis à un stress accru.

Un système de soutien développé à l’origine pour la scène musicale offre la solution: le système MAX a été mis au point pour porter les gros instruments à percussion. Grâce à son système de sangles porté comme un gilet, MAX permet une répartition verticale du port de la charge au lieu d‘un port de charge uniquement orienté vers le bas; l‘effet d’étirement dans la zone de la colonne vertébrale thoracique optimise ainsi considérablement l’activité des muscles du dos. Une colonne vertébrale droite et stable améliore la concentration, l‘énergie et l’endurance: la joie et le plaisir de jouer restent alors intacts.

L‘entrepreneuse dynamique de MAX a utilisé son brevet pour offrir aux propriétaires de chiens une alternative sûre et saine à la solution traditionnelle pour tenir la laisse du chien. L‘idée initiale est partie d‘une jeune mère qui avec un chien en laisse, un bouquet de fleurs sous le menton et un enfant sur les bras cherchait sa clé de voiture au fond de son sac à main: l’enfant a trébuché, le chien s’est échappé et a couru devant la voiture de l‘entrepreneuse de MAX. Heureusement, celle-ci a pu freiner à temps, mais il n’est pas difficile de s‘imaginer le scénario d’horreur d’une autre issue.

L’idée centrale est celle d’un « système » de sangles genre sac à dos/gilet confortable et léger qui répartit intelligemment les tensions grâce à une plaque métallique esthétique dans la zone du dos, de telle sorte que chaque impulsion de mouvement du chien exerce un effet stabilisateur réactif sur la colonne vertébrale thoracique. L’anatomie osseuse réellement stable du thorax subit un redressement qui contrebalance la redoutable posture bossue. Les mains sont libres et peuvent agir comme un outil de motricité fine, les consignes non verbales atteignent alors le chien de manière beaucoup plus différenciées.

Les propriétaires de chien qui sont en fauteuil roulant peuvent eux aussi recevoir des impulsions de redressement et d’activation qui favorisent une assise libre et qui en plus de l’effet direct sur la colonne vertébrale génèrent une stabilité dynamique et réactive du bassin et des jambes. Le système de sangles MAX (harnais) se règle individuellement et soulage de manière ciblée les zones du corps sujettes aux blessures. Il est possible de promener plusieurs chiens à la fois et pour les races particulièrement robustes, un crochet de panique peut être utilisé à la place du mousqueton habituel. Pour désamorcer des situations délicates, le chien peut être libéré du harnais immédiatement et sans effort.

Le système MAX permet de soulager efficacement les régions sensibles des épaules, des bras et de la colonne vertébrale et d’assurer un effet d’entraînement pour la musculature du dos ce qui permet de corriger la mauvaise position de la colonne vertébrale thoracique causée par la vie quotidienne. Les mains et les bras peuvent se balancer librement et favorisent une marche rapide et harmonieuse. Aujourd’hui, le professeur Duesberg recommande souvent cette variante pour promener son chien et les propriétaires de chiens satisfaits car « sans douleur » se réjouissent des aventures quotidiennes avec leurs amis à quatre pattes.

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Preuve d’image et de référence:

Je remercie les auteurs Professeur Dr. Duesberg et Mme Eichler m’avoir permis de publier l’article sur ma page page d’accueil.

MAX-Gurtsystem
Sabine Strobel